Management: 3 idées (parmi d'autres) pour valoriser l'intelligence collective dans l'entreprise
Les managers modernes doivent à la fois savoir guider leurs collaborateurs et s'appuyer sur leurs idées.
La culture managériale doit
s'adapter. L'autorité des dirigeants n'a aujourd'hui plus rien d'automatique. Elle
repose sur les compétences et la confiance. Le manager moderne doit réussir à impulser une vision stratégique à l'entreprise.
Il doit aussi parvenir à fédérer ses équipes et à les responsabiliser.
C'est ici que l'intelligence collective entre en jeu.
Le concept:
considérer que chaque employé peut apporter sa pierre à l'édifice de
l'entreprise, avec ses idées et son énergie
3 idées pour amener votre
entreprise à valoriser l'intelligence collective.
1. Donner des objectifs clairs : l’intelligence collective ne doit pas être une fin en soi.
Elle doit permettre de trouver rapidement les meilleures solutions, en
s’appuyant sur l'ensemble des talents du groupe. Mais avant de mobiliser
ses troupes, encore faut-il leur donner envie de vous suivre dans cette
démarche en fixant un objectif clair avec une stratégie
partagée par tous. L'implication des salariés pour mettre en œuvre les
décisions prises n'en sera que plus grande.
2. Faire circuler les idées : rien ne sert de fixer des objectifs clairs si personne ne vous suit derrière. L'une des solutions, c'est de faire en sorte que chaque salarié(e) participe à l'élaboration d'un projet commun ou tout du moins se sente impliqué dans le processus de décision. Il convient alors de libérer la parole en entendant le point de vue de chacun. Par exemple, tout le monde a le droit d'avoir une bonne idée sur le marketing, y compris en dehors du service marketing. Il faut décloisonner et arrêter de raisonner en termes de chasse gardée.
Si des propositions ne sont pas retenues, les managers
doivent expliquer pourquoi. La divergence des points de vue sur un sujet
n'est pas mauvaise en soi. Au contraire, elle peut être encouragée
quand elle s'accompagne de propositions alternatives pour améliorer la
situation ou résoudre un problème. Les temps pour les échanges de ce
type sont assez rares dans les entreprises. Il faut savoir les organiser
et réellement en tenir compte. Il n'y a rien de plus décourageant pour
un salarié que de voir qu'on lui demande son avis sur un sujet pour
ensuite enterrer sa proposition comme si de rien n'était.
3. Réhabiliter la prise de risque : le droit à l’erreur n'est pas reconnu partout. Pourtant, à l'instar des entrepreneurs dont les projets n'explosent parfois qu'après plusieurs tentatives infructueuses, la prise de risque personnelle doit être valorisée. Sans cela, la direction s'expose au mimétisme et au conformisme à tous les échelons. L'entreprise doit au contraire tester de nouvelles idées et apprendre de ses erreurs. Le rôle du manager n'est pas d'imposer un "risque zéro" illusoire mais de s'assurer que l'on comprenne ce qui n'a pas fonctionné sur un projet et d'en tirer des leçons pour l'avenir.
source : Jean-Louis Dell'Oro - Revue Challenges - (extraits article paru le 24 décembre 2014)
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